Le 24 octobre, la Rédac’ AlloCiné publie “Génération Vidéoclub ! 90’s”, lettre d’amour au cinéma des années 90 et aux années VHS à travers 100 films incontournables de la décennie 1990-1999.

1. Back to the 90's – Génération Vidéoclub !
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© AlloCiné

Jurassic Park, Titanic, Le Roi Lion, La Cité de la Peur, Pulp Fiction, Fight Club, Toy Story, Matrix, Casino, Léon, Un jour sans fin, Pretty Woman, Ghost in the Shell… Vous avez dit culte ?

Le 24 octobre, Michel & Michel et la Rédac’ AlloCiné publient Génération Vidéoclub ! 90’s, deuxième volume de notre collection rétro-cinéma dédié à la décennie 1990-1999.

Plus riche, plus ludique, plus pop, le livre met à l’honneur 100 films des années 90, avec en bonus les meilleurs faux raccords de la période et un invité lui aussi biberonné au cinéma nineties, l’incontournable JB de la chaîne Tales From The Click.

Génération Vidéoclub ! 90’s sort dans le réseau de distribution physique ce 24 octobre, avec une couverture qui ne manquera pas de ravir les nostalgiques des années VHS . Le livre est également disponible en ligne.

Pour vous faire une idée de l’esprit de cet ouvrage-passion et vous donner envie de pousser la porte du vidéoclub d’AlloCiné, voici notre édito / note d’intention. La suite… est à lire sur papier 🙂

EDITO


“Par définition, la suite n’est jamais qu’un sous-produit”
. Au risque de contredire Randy Meeks, le cinégeek de Scream 2, notre approche est toute autre avec cet ouvrage, que nous souhaitons inscrire comme un digne petit frère de Génération Vidéoclub ! Back to the 80’s. Avec l’ambition de vous offrir une expérience aussi ludique et nostalgique que le premier volume de notre collection. Et même, pourquoi pas, une petite pincée de “Bigger, Badder, Stronger”, vieil adage des studios américains pour toute sequel digne de ce nom. Plus de films, plus d’infos, plus de plaisir, pour célébrer comme il se doit la décennie cinéma 1990-1999.

Cette décennie, justement, c’est celle de l’apogée du vidéoclub. Ces temples du cinéma fleurissent sur le territoire national et se répartissent entre boutiques indépendantes et magasins franchisés sous des enseignes à la Vidéo Futur. Comme dans toute économie, l’artisanat devient industrie et le dénicheur et passeur de raretés laisse peu à peu sa place à un gérant / loueur / conseiller en dernières nouveautés. Le cinéphile lui, côtoie désormais deux nouvelles espèces de spectateurs : le cinéphage, avide de nouvelles images ; et le grand public, qui découvre un nouvel espace bienvenu pour réduire la chronologie des médias entre la salle et Canal Plus.

Le vidéoclub vit aussi une métamorphose dans ses propres murs. La caverne du 7 e Art laisse sa place à des rayonnages inspirés de la grande distribution. Les nouveautés sont placardées en têtes de gondoles, souvent en plusieurs exemplaires. L’émergence des premiers PC autorise la réservation de sa future soirée vidéo. Et des distributeurs automatiques placés à l’extérieur des vidéoclubs assurent la location et la restitution des films 24h/24, avec des réductions sur les créneaux courts permettant au cinéphage de “bouffer de la péloche” à petit prix… et un accès au catalogue X autorisant la location de quelques bandes coquines en toute discrétion.

Au-delà du vidéoclub et de son public, les films changent eux aussi. Si le cinéma des années 80 était finalement assez simple à caractériser, avec ses stéréotypes, son approche graphique et sa patte smoke & neon, la production des années 90 est plus difficile à cerner. La décennie est celle d’un cinéma de transition, qui emmène un Hollywood artisanal américano-américain vers un néo-Hollywood mondialisé en pleine révolution numérique. A l’image du triomphe planétaire du Titanic de James Cameron.

Entre 1990 et 1999, les high-concept movies fleurissent (“Le bus explose s’il passe en dessous de 50 miles à l’heure” “Un serial killer tue selon les sept péchés capitaux” “Un spectateur est emmené au cœur du film d’action dont il est fan”). Le cinéma est de plus en plus autoréférencé, grâce à des Quentin Tarantino, Kevin Smith, Robert Rodriguez ou Wes Craven. Les héros musclés des eighties sont (déjà) à bout de souffle et sont remplacés par des acteurs plus subtils et moins surhommes. Les images de synthèse remplacent peu à peu la stop-motion, les matte-paintings et autres maquettes, élargissant les possibilités et les ambitions des cinéastes, et relançant des sagas qu’on pensait terminées. Le DVD ouvre au public les coulisses de tournage à travers des bonus alors très prisés. Les studios américains accueillent des John Woo, des Luc Besson ou des Jean-Pierre Jeunet alors qu’une génération de cinéastes made in France, emmenée par Mathieu Kassovitz et Jan Kounen, injectent leur culture US dans la cinématographie nationale…

C’est ainsi un tout nouveau cinéma qui s’offre aux ados des années 90 que nous fûmes, alors affranchis de la tutelle parentale pour louer un film : du visionnage en famille sur la télévision familiale, on est passé à un visionnage seul ou entre potes sur le magnétoscope ou le lecteur de la chambre. Un film culte chasse l’autre, et La Cité de la Peur, Wayne’s World, Le Péril Jeune, Trainspotting, Usual Suspects, Fight Club ou Pulp Fiction se disputent les faveurs des un(e)s et des autres lors de discussions passionnées au collège, au lycée ou à la fac. Les nouveaux raconteurs d’histoires se nomment alors David Fincher, Tim Burton, Baz Luhrmann, Danny Boyle, Peter Jackson, Joel et Ethan Coen, Kathryn Bigelow, Spike Lee, Sam Raimi ou David Lynch. Et un service d’informations cinéma baptisé AlloCiné voit le jour…

C’est cette décennie, ce “temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître”, que nous vous invitons à (re)découvrir ici. Bonne lecture et bons (re)visionnages !

Génération Vidéoclub ! 90’s
par Michel & Michel et la Rédac’ AlloCiné
Edité par Webedia Books
24,90€ / 244 pages
Disponible le 24 octobre 2019

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