Des affrontements susceptibles de replonger le pays dans un nouveau conflit. Les forces alliées au gouvernement en Libye ont repoussé, vendredi 5 avril, des combattants rivaux, engagés dans une offensive pour prendre la capitale Tripoli et renverser le pouvoir en place.Face au risque d’embrasement, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence vendredi, à 21 heures (heure de Paris), à la demande du Royaume-Uni, pour évoquer la situation, après des appels internationaux à la retenue, selon des diplomates.Une offensive lancée jeudiL’escalade a coïncidé avec la visite en Libye du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres pour rencontrer le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj à Tripoli puis son rival, le maréchal controversé Khalifa Haftar, dans l’est du pays. Les forces pro-Haftar ont lancé jeudi une offensive pour prendre la capitale, où siège le gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez al-Sarraj et reconnu par la communauté internationale.