Au lendemain de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, découvrez les quelques pistes sportives suivantes qui peuvent contribuer à ralentir le déclin cognitif et à réduire le risque.
De nombreuses études suggèrent que l'exercice physique régulier reste l'un des meilleurs moyens d'entretenir la santé du cerveau, et ainsi à prévenir le développement de la maladie d'Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer est une lente dégénérescence des neurones qui donne lieu à des troubles émotionnels, de la reconnaissance et de la mémoire. En 2015, le nombre de personnes souffrant de cette maladie en France était de 900 000. Ce chiffre devrait s’élever à 1,3 million en 2020. La maladie d’Alzheimer est impliquée dans 60% à 70% des cas de démence, que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime aujourd’hui à 47,5 millions dans le monde.Éviter la sédentarité en ayant une activité régulière protège le cerveau en lui apportant l’oxygénation dont il a besoin. Nul besoin cependant de courir un marathon.AérobieQu’il s’agisse de marche, de danse ou bien même de jardinage, l’activité physique dite aérobie contribue à la santé du cerveau.Des
recherches entreprises par une équipe de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont montré que l’exercice faisait croître le volume du cerveau, notamment chez les 75 ans et plus, ce qui conduit l’équipe à conclure qu’il n’est jamais trop tard pour se mettre à l’effort physique.Une autre
étude européenne récente (en anglais) publiée ce mois-ci montre qu’une activité physique modérée à l’âge mûr, plus intense que la marche, est associée à un risque moitié moins élevé de dégénérescence cognitive ultérieure.YogaUne étude de moindre envergure émanant également d’UCLA et de l’Université d’Adélaïde (Australie) montre que les participants à des cours de yoga Kundalini pratiquant quotidiennement 20 minutes de méditation témoignent d’une amélioration de la mémoire visuospatiale (qui aide à se souvenir des lieux et à se déplacer) encore plus importante que ceux qui pratiquent uniquement des exercices de mémorisation quotidiens.Les membres des groupes de yoga et de méditation ont également progressé davantage en matière de gestion de la dépression, de l’anxiété, du stress, des éléments cruciaux lorsque l’on affronte le début de la dégénérescence cognitive.HaltérophilieDes chercheurs canadiens ont par ailleurs montré que soulever de la fonte deux fois par semaine pouvait contribuer l’entretien de la santé du cerveau.L’équipe s’est penchée sur l’effet des exercices d’haltérophilie sur la matière blanche cérébrale, particulièrement sujette aux lésions avec l’âge (ces lésions étant responsables de la dégénérescence).Chez ceux qui ont effectué les exercices d’équilibre et de stretching ou qui ont soulevé des poids seulement une fois par semaine, on observe un grand nombre de lésion de la matière blanche, mais chez ceux qui se sont entraînés deux fois par semaine, les lésions sont moins importantes. Cela semble suggérer que chez ceux qui atteignent le seuil d’un entrainement bihebdomadaire, soulever des poids peut avoir un effet positif sur la structure du cerveau.