L’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’une des principales causes de mortalité en France. Chaque année, 155000 personnes sont touchées, une toutes les 4 minutes. Le 29 octobre, c’est la Journée mondiale de l’AVC, l’occasion de sensibiliser le grand public sur l’importance de la prise en charge immédiate des victimes dès les premiers symptômes en appelant le 15.

Près de 800 000 Français sont touchés aujourd'hui par l'AVC, plus de 500 000 en gardent des handicaps.

Les accidents vasculaires cérébraux sont encore trop souvent négligés ou ignorés alors qu’ils représente la première cause d’invalidité lourde et la deuxième cause de démence dans le monde occidental. En France, chaque année 155 000 personnes sont victimes d’un AVC et la moitié en garderont de graves séquelles.AVC : il faut réagir vite ! L’AVC est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Les AVC sont la plupart du temps dus soit à un caillot dans l’artère (et c’est le cas trois fois sur quatre), soit à une hémorragie (due à l’éclatement d’une vaisseau sanguin). Si la fibrillation auriculaire (FA) est une des causes principales d’AVC, l’insuffisance cardiaque (IC), l’hypertension artérielle (HTA) mais aussi d’autres facteurs comme l’obésité et le tabagisme contribuent à l’augmentation de cette pathologie. La prescription adaptée d’une anticoagulation est un point crucial lorsqu’elle est nécessaire. 

Engourdissement, paralysie brutale d’une partie ou de la moitié du corps, impossibilité de bouger un membre, trouble de la vision, trouble de la parole, mal de tête… sont les principaux symptômes d’un AVC. Chaque instant compte. Devant un ou plusieurs symptômes, adopter le bon réflexe : appeler immédiatement le ‘15’ .La prise en charge immédiate permet de confirmer le diagnostic et de débuter très vite le traitement qui permettra de diminuer les lésions cérébrales et donc le risque de séquelles et de décès liés à ces accidents graves.Informer encore et toujours sur l’AVCL’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle de pandémie et prévoit une augmentation de l’incidence des AVC passant de 16 millions en 2005 à 23 millions en 2030. Face à ce fléau, la Société Française Neuro Vasculaire (SFNV), les institutions et l’ensemble du Corps Médical se mobilisent pour alerter et sensibiliser le grand public sur l’AVC autour de deux messages importants : – Face aux symptômes de l’AVC, il faut “Réagir vite“ en appelant le 15. C’est le leitmotiv qu’il faut garder en tête. Plus il est pris en charge tôt, mieux l’AVC peut être traité. L’enjeu majeur est la réduction de la mortalité et de la gravité des séquelles. – Il est possible de réduire son risque d’AVC en surveillant sa tension, principal facteur de risque des AVC, et en agissant sur d’autres facteurs de risque :

tabagisme,

hypercholestérolémie,

obésité,

diabète,

alcoolisme…

Au-delà de la journée mondiale consacrée à l’AVC, la Société Française Neuro Vasculaire travaille chaque jour à améliorer la prise en charge de ces problèmes cardiovasculaire en privilégiant une approche pluridisciplinaire, en participant au débat sur l’organisation des soins, en favorisant la formation des professionnels et la recherche médicale et en développant en partenariat avec France AVC des actions en direction des patients et de leurs familles. Annabelle IglesiasSource :

www.accidentvasculairecerebral.fr – site dédié à la journée mondiale