Alors que Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis le 16 décembre dernier, les frères et la soeur de la jeune femme ont pris la parole pour appeler au respect de leur vie privée et de celle de leur soeur. Ils ont également fait savoir qu’ils ne privilégiaient aucune hypothèse quant à sa disparition.

Le mystère reste entier. À Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver la trace de Delphine Jubillar, une jeune maman de 33 ans, portée disparue depuis le 16 décembre dernier. Si l’enquête semble piétiner, les proches de la jeune femme veulent garder espoir. Comme il l’avait confié en décembre dernier dans les colonnes du Parisien, son oncle pense qu’elle est “toujours vivante” : “Elle a dû quitter le domicile dans un moment de désespoir et de grand ras-le-bol et aujourd’hui, elle ne sait plus comment faire machine arrière.” Afin de trouver une piste, ou ne serait-ce qu’un indice, les enquêteurs mettent en place une journée de fouilles au domicile de la jeune infirmière, puis épluchent son compte Facebook. Son mari Cédric, qui s’est constitué partie civile, pourrait prochainement être entendu. Alors que celui-ci a été comparé à Jonathann Daval, les frères et la soeur de Delphine Jubillar appellent au respect de la vie privée de la mère de famille.

Dans un communiqué transmis par leur avocat Me Laurent Nakache-Haarfi, relayé ce mardi 19 janvier, les proches de la jeune femme disparue déclarent : “Nous, les membres de sa famille, ne nous sommes jamais exprimés face aux journalistes et nous ne souhaitons pas le faire pour le moment. Nous vous remercions de bien vouloir respecter nos vies privées ainsi que la vie privée de Delphine, qui est toujours restée très discrète, en ne donnant pas d’informations aux médias, sur elle, ses enfants ou son mari. Le 6 janvier dernier, l’avocat de Cédric Jubillar confiait aux médias que son client avait été convoqué par la gendarmerie. Si les enquêteurs lui ont simplement demandé d’assister aux nouvelles fouilles au domicile conjugal du couple, d’autres ont imaginé que l’homme était en garde à vue. Il n’en fallait pas plus pour alimenter les rumeurs

© Frédéric Maligne / BestimageC’est dans cette maison en construction que vivait Delphine Jubillar, qui a disparu sans laisser de traces, à Cagnac-les-Mines (Tarn), le 16 décembre 2020.

Les proches de Delphine Jubillar attendent “des réponses”

Les frères et la soeur de la jeune infirmière de 33 ans assurent par ailleurs “n’adhérer à aucune hypothèse” concernant sa disparition. Et demande à l’opinion publique d’en faire de même : “Nous vous prions de ne plus fabuler en notre nom et de ne pas nous mêler à vos théories”, demande la famille de Delphine Jubillar. Alors que leur soeur est portée disparue depuis plus d’un mois, tous attendent “des réponses” pour pouvoir “se reconstruire.” À travers ce communiqué, la fratrie tient aussi à remercier “toutes les personnes” qui la soutiennent dans cette douloureuse épreuve, ainsi que “les forces de l’ordre pour le travail qu’elles fournissent chaque jour.”

Crédits photos : Facebook

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