A Duppigheim dans le Bas-Rhin, c’est l’épilogue d’un bras de fer chez Knorr. Des syndicats (CFTC, CGC et CFDT) et Unilever, propriétaire de l’usine, sont parvenus à un accord pour un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE)​ des 258 salariés, a annoncé mardi l’entreprise.

Après quatre mois de négociations, l’accord propose aux salariés du site de soupes industrielles « plus de 80 postes disponibles au sein des sites Unilever en France », précise le communiqué, qui évoque aussi « 530 offres d’emploi locales correspondant aux compétences des salariés » disponibles pour les autres employés.

Des « indemnités de 35.000 à 150.000 euros par personne »

Unilever et ces syndicats, présentant 67 % de la représentation syndicale selon la direction, se sont également mis d’accord sur un budget de formation « compris entre 6.000 et 12.000 euros par personne », sur un congé de reclassement rémunéré « de 12 à 17 mois en fonction de l’âge » et des « indemnités de 35.000 à 150.000 euros par personne ». Cet accord a été approuvé par une majorité des salariés lors d’un vote, précise le texte.

Le groupe, propriétaire de la marque Knorr, avait annoncé fin mars la fermeture de cette usine, mettant en avant une sous-utilisation des capacités de production et un « besoin urgent de recréer des marges ». Le comité social et économique (CSE) de l’usine avait assigné en justice la direction du site début juillet, lui reprochant un « délit d’entrave » pour ne pas l’avoir informé des démarches, en 2019 et 2020, sur la recherche d’un repreneur, démarches infructueuses qui ont été suivies de l’annonce de la fermeture du site. L’usine Knorr de Duppigheim employait 500 salariés en 2009 mais les effectifs n’avaient cessé de diminuer depuis.

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