Une étude française, menée à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), et publiée dans l’International Journal of Cancer, révèle qu’un cancer du sein sur deux après la ménopause est attribuable à des facteurs comportementaux comme une alimentation déséquilibrée, l’alcool ou le surpoids. Plus de la moitié (53,5%) des cas de cancer auraient pu être évités avec un comportement adapté à cette période de la vie.
Après la ménopause, les facteurs comportementaux jouent un rôle très important dans l'apparition d'un cancer du sein
Des facteurs comportementaux très importants après la ménopauseManger sainement et équilibrée, se limiter à un verre d’alcool par jour, surveiller son poids (indice de masse corporelle inférieur ou égal 25) réduirait le risque de développer un cancer du sein de 50 % après la ménopause. Des chercheurs français de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) se sont rendus compte que ces différents facteurs de risque dits “comportementaux“ étaient déterminants dans le déclenchement de la maladie après la ménopause. Autrement dit, en agissant sur leur comportement, les femmes pourraient considérablement accroître leur chance d’éviter la maladie à cette période de la vie.En cause également, les traitements hormonaux de la ménopause qui sont aujourd’hui beaucoup moins utilisés et qui ont subi, comme le rappellent les spécialistes, des modifications dans leur composition. Une étude menée sur plus de 67 000 femmesLeur analyse s’est portée sur 67 634 femmes françaises âgées de 42 à 72 ans. Après 15 ans de suivi, 497 femmes ont été diagnostiquées avec un cancer du sein avant la ménopause et 3 138 après la ménopause.“Avant la ménopause, les cancers du sein sont pour 61,2 % attribuables à des facteurs de risque non-comportementaux et seulement 39,9 % au comportement. Les cancers du sein diagnostiqués avant la ménopause ne sont statistiquement attribuables à aucun facteur de comportement pris isolément“, indique Françoise Clavel-Chapelon, directrice de recherche à l’Inserm.Par contre, “après la ménopause, plus de la moitié (53,5 %) des cas de cancer auraient pu être évités avec un comportement adapté“, explique la chercheuse.Ces nouvelles données suggèrent que la prévention de ces comportements entraînerait une réduction significative du nombre de cancers du sein après la ménopause.AFP/RelaxnewsSource : Proportion of premenopausal and postmenopausal breast cancers attributable to known risk factors: Estimates from the E3N-EPIC cohort ; Laureen Dartois, Guy Fagherazzi, Laura Baglietto, Marie-Christine Boutron-Ruault, Suzette Delaloge, Sylvie Mesrine and Françoise Clavel-Chapelon ; INTERNATIONAL JOURNAL OF CANCER 4 FEB 2016, DOI: 10.1002/ijc.29987 (
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