A partir de ce lundi, Estelle Denis prendra l’antenne chaque jour de la semaine de 12 heures à 15 heures pour Estelle Midi : on ne va pas se mentir.Autour d’elle, quatre chroniqueurs et chroniqueuses débattront de l’actualité sur RMC à la radio et en simultané sur RMC Story à la télé.« Je ne suis pas sûre qu’on m’aurait proposé cette expérience plus tard donc il y a l’idée de ne surtout pas avoir de regrets parce que la proposition est belle », confie l’animatrice à 20 Minutes.

Nouvelle bande pour une nouvelle vie. Ce lundi, Estelle Denis rejoint les rangs de RMC pour y animer Estelle Midi : on ne va pas se mentir, une émission de débats diffusée à la fois sur les ondes de la station et sur RMC Story, le canal 23 de la TNT, de 12 heures à 15 heures. Un double défi pour l’animatrice qui fait ses premiers pas en tant que cheffe d’orchestre d’une émission de radio.

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A l’heure du déjeuner, l’actualité de la journée sera analysée par une bande de chroniqueurs et chroniqueuses parmi lesquels le journaliste Daniel Riolo, la romancière Annie Lemoine, l’ex-directrice de la rédaction de Closer Laurence Pieau, la militante des droits des femmes Fatima Benomar et l’infectiologue Robert Sebbag. Estelle Denis, elle, mènera les échanges. Elle se confie à 20 Minutes sur ce nouveau challenge.

C’est la première fois que vous animez une émission de radio. A quel niveau de pression êtes-vous ?

Le niveau est maximal. Ça ne se voit pas forcément mais je suis quelqu’un d’hyper stressée. Et là encore plus que d’habitude parce que c’est de la radio. J’ai toujours voulu en faire et ça va être ma première fois en tant que numéro 1. C’est beaucoup de stress et puis c’est trois heures de radio, une nouvelle bande, un nouveau média à apprivoiser. C’est de l’excitation positive mais pour quelqu’un de stressé de nature, ça fait beaucoup.

Estelle Midi, ce sera une émission d’actualité et de débats avec des chroniqueurs. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

Ce sera une émission de trois heures avec cinq ou six débats par jour. Ce seront des débats d’actualité, un peu comme ceux que l’on a quand on est en famille ou au bureau, à la machine à café. Ce sont vraiment des débats sociétaux et ancrés dans le quotidien. Il y aura une bande de quatre chroniqueurs chaque jour avec d’abord Rémi Barret, chargé de mettre en perspective chaque débat, d’apporter un chiffre. Ensuite, il y aura trois chroniqueurs différents chaque jour, ça va tourner autour de la table. Anthony Morel va parler des innovations, Marie Dupin fera une chronique très sociétale pour essayer de résoudre les problèmes des Français avec beaucoup de témoignages. Il y aura un zapping RMC. C’est une radio que j’écoute énormément depuis très longtemps et je me suis dit qu’il y avait tellement de moments forts chaque jour qu’il fallait en faire des zappings. Pour celui ou celle qui n’a pas eu le temps d’écouter RMC la veille, ce seront les moments forts qu’on a pu écouter dans Apolline Matin, Les grandes gueules, Le Moscato Show, L’after. Et il y aura bien sûr une très grande importance pour la parole des auditeurs

Comment avez-vous constitué votre bande ?

On a brainstormé un petit peu ensemble et des noms se sont imposés. Des noms que j’ai donnés, des noms qu’on m’a suggérés et j’ai dit que c’était formidable. On a une super bande parce qu’elle est hétéroclite avec des gens qui ne pensent pas de la même manière. Beaucoup ont eu plusieurs vies, ils n’ont pas fait qu’un seul métier dans leur vie et je trouve ça hyper intéressant. Le point commun entre tous ces gens, c’est qu’ils sont vraiment ancrés dans le quotidien.

Qu’est-ce qui vous a plu lorsqu’on vous a présenté le projet ?

C’est l’idée de faire de la radio, j’ai toujours voulu en faire. Je ne suis pas sûre qu’on m’aurait proposé cette expérience plus tard donc il y a l’idée de ne surtout pas avoir de regrets parce que la proposition est belle, parce qu’on est dans une année assez exceptionnelle avec la présidentielle et le Covid-19. Il y a plein de choses qui m’ont poussée à me dire qu’il fallait y aller. Créer une bande prend du temps mais c’est ce qu’on a fait avec L’Equipe d’Estelle, 100 % Foot. Ce sont toujours des expériences passionnantes qui permettent d’avoir des amitiés solides avec les gens avec lesquels on travaille.

Cela faisait quatre ans que vous faisiez du journalisme sportif sur L’Equipe. Est-ce que vous sentiez que c’était le moment de changer de domaine ?

Je n’ai jamais voulu m’en éloigner mais c’est la proposition qui m’a fait super envie. Tout comme je m’en étais éloignée un moment, j’y suis revenue parce que j’en ai eu vraiment envie quand L’Equipe m’a fait cette proposition il y a quatre ans. Je fonctionne vraiment à l’envie, à la proposition. Je ne quitte pas du tout L’Equipe parce que j’y étais malheureuse mais parce que j’ai envie de tenter cette expérience.

Le foot aura-t-il une petite place dans les débats ou l’émission ne va-t-elle s’intéresser qu’à l’actualité politique, économique, sociétale ?

Non parce que le sport fait partie intégrante de l’actu. Il suffit de voir les débats qu’ont les gens, ils parlent beaucoup de sport, il n’y a pas que chez moi. On a tous hâte de revoir l’équipe de France après le fiasco de l’Euro donc il est évident qu’on va parler de ça. Et puis il y a une Coupe du monde dans un an et demi, c’est demain. Le sport est une actualité importante.

Est-ce que vous appréhendez le fait de faire une émission de radio pendant laquelle vous devez aussi penser aux téléspectateurs de RMC Story devant leur télé ?

A la limite, la télé c’est mon quotidien donc c’est ce qu’il y a de plus facile pour moi en fait. Il y a aussi un truc : je fais des émissions quotidiennes depuis très longtemps et je suis habituée à avoir les audiences qui tombent tous les jours et j’avoue que j’étais très angoissée à l’idée des audiences qui tombent tous les trimestres. Donc je suis très contente parce que j’aurais un aperçu tous les jours, ça va calmer mes angoisses (rires). Je vais devoir apprendre plein de choses et notamment à gérer les pubs, les temps. En télé, je ne faisais pas ce que je voulais mais des fois, je n’étais pas à la minute près. Là, je crois que je n’aurais pas le droit donc il va vraiment falloir que je me discipline. C’est vrai que les émissions ne sont pas les mêmes en télé et en radio. Par exemple, le flash est juste en radio, pas en télé. Ce sont des petites mécaniques à avoir mais c’est assez excitant. Je suis moins inquiète par la télé que par la radio.

Au moment où de nombreuses chaînes de télé proposent des débats à toute heure, comment allez-vous vous distinguer des autres émissions ?

Je ne vais pas essayer de me distinguer, je vais essayer de faire ce que je sais faire. Quand je suis arrivée sur L’Equipe, tout le monde m’a demandé comment j’allais faire un truc différent de L’Equipe du soir, qui était déjà une émission hyper emblématique, et on s’est rendu compte avec Olivier Ménard que le titre du débat était le même mais que c’était très différent. C’est la constitution de la bande, les chroniques qui font que l’émission n’est pas la même. Moi, je n’ai jamais cherché à me distinguer de quoi que ce soit, ce n’est pas le but. Chercher à être différente, ce n’est pas mon style.

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