Johnny Hallyday nous a quittés il y a maintenant un an et trois jours, des suites d’un cancer du poumon. Une maladie qui a fini par avoir sa peau mais que le Taulier ne prenait pas vraiment au sérieux à en croire les récentes déclarations de Pierre Billon, son ami de toujours.

Le Taulier était un véritable roc. Jusqu’au jour de sa mort, le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday s’est battu, entouré de sa famille et de ses plus proches amis. Et cette force, l’idole des jeunes la tenait de son incroyable espoir et la façon qu’il avait de voir le verre à moitié plein quand il s’agissait de sa santé. Pierre Billon, qui a été son ami pendant de longues années et l’a cotoyé aux heures les plus sombres de sa maladie, s’est confié à nos confrères du Parisien à l’occasion de la sortie de son nouveau livre Johnny, quelque part un aigle Ed. Harper Collins. Il a dépeint durant l’interview un véritable trompe-la-mort, qui était en quelque sorte dans le déni de son affection.

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“J’ai toujours pensé qu’il avait une bonne étoile. En voiture, il roulait toujours comme un dingue. Fin 2016, le jour où il m’a dit ‘J’ai une saloperie, mais que ça va aller’, j’ai cru mon pote. On était sûr qu’il s’en tirerait. On avait prévu de retourner aux Etats-Unis faire un road trip en septembre 2019″. Les deux acolytes prévoient même à l’époque de partir en virée ensemble, loin de s’imaginer que le Taulier s’éteindrait moins d’un an plus tard.

Pour lui rendre hommage, le parolier n’a pas annulé ce voyage : il a pris la route avec la personne qui était le plus proche de son ami de toujours, sa femme Laeticia : ” Oui, on est retourné à Mexican Hat, le motel qu’il adorait dans le Grand Canyon, pour poser une plaque avec Laeticia. Dans le clip de ‘J’en parlerai au Diable’, on voit Johnny assis et rêveur. Il est là et il regarde le Grand Canyon. Poser une plaque ‘Brothers’ – ‘Frères’ -, vivre à Los Angeles, être enterré à Saint-Barth, faire ce dernier album plus rock’n’roll, tout ça, c’est ce qu’il voulait”. Et l’idole des jeunes finissait toujours par avoir ce qu’il voulait.

Crédits photos : JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE