Bertrand Delanoë a remis jeudi à Juliette Gréco la Grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris. Un honneur pour cette Montpelliéraine d’origine mais Parisienne d’adoption.

Si ce n’est pas à Paris que Juliette Gréco est née, c’est bien là qu’elle a « été mise au monde ». C’est par cette formule poétique, dont elle seule a le secret, que la chanteuse a exprimé tout son attachement à la ville. L’interprète qui se considérait, et que l’on considérait déjà, comme une vraie Parisienne depuis de belles années, peut aujourd’hui s’avouer vraiment fière d’être anoblie par la ville de son coeur. Bertrand Delanoë présidait jeudi après midi la cérémonie de remise de la Grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris à Juliette Gréco.

La chanteuse est venue entourée de son compagnon, Gérard Jouannest, de sa fille, mais également de l’actrice Hélène Duc qui, au début des années 1940, avait recueilli chez elle la jeune Juliette, orpheline. Une amitié quasi maternelle unie depuis les deux femmes.

Juliette Gréco a connu Paris dès 1939. Alors âgée de 12 ans, elle intègre l’Opéra de Paris en tant que petit rat. Cela n’est que des années plus tard, après la fin de la guerre, qu’elle se lance dans la chanson. Forte de son réseau de «Saint-Germain-des-Prés», elle compte alors parmi ses amis de grands auteurs, tels que Jean-Paul Sartre et Boris Vian.

Juliette Gréco n’a donc pas à rougir de son statut de Parisienne d’adoption qu’elle a rapidement transformé en véritable passion pour la Ville Lumière. C’est d’ailleurs en chanson qu’elle lui rend le mieux hommage, en interprétant entre autre, Sous le ciel de Paris, Jolie môme ou encore Paris canaille, deux chansons écrites et composées par Léo Ferré.

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