Ce matin, Le Point affirmait que les analyses toxicologiques de Gérald Babin avait décelé des traces d’anabolisants. Quelques heures plus tard, le Parquet de Créteil a affirmé le contraire à Europe 1.

Selon Europe 1, l’information révélée par Le Point n’est pas exacte. Aucune trace d’anabolisant n’a été trouvée dans le sang de Gérald Babin. Le Parquet de Créteil, qui travaille sur le dossier dans le cadre de l’enquête préliminaire, a en effet affirmé: «A ce stade des examens et analyses, aucune trace de produit suspect n’a été détectée». La radio précise que le rapport définitif de l’autopsie et des analyses toxicologiques est toujours en cours.

Ce matin nous écrivions:

Alors que Denis Brogniart s’exprime aujourd’hui pour la première fois depuis le décès de Gérald Babin, l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances précises du décès du candidat de Koh Lanta. Aujourd’hui, Le Point révèle que «les premières analyses toxicologiques pratiquées sur le corps de Gérald Babin (…) ont montré la présence d’anabolisants». Une information qui pourrait bien peser lourd dans l’enquête et le partage des responsabilités.

Depuis quinze jours, la production est pointée du doigt. L’avocat de Gérald Babin, Jérémie Assous, regrettait qu’ALP et TF1 n’aient pas fourni l’intégralité des images de l’épreuve au cours de laquelle le candidat a fait son malaise, insinuant qu’ils avaient peut-être des choses à cacher. Aujourd’hui, ALP contre-attaque par la voie de son avocat, Pierre-Olivier Sur. Sur les chaînes info mercredi soir, il a regretté de devoir briser le silence que la production de Koh Lanta s’imposait pour respecter le deuil des familles, rappelant qu’ils étaient dans la journée de mercredi à l’institut médico-légal pour la remise du corps du jeune homme décédé à l’âge de 25 ans. Me Sur affirme qu’il s’exprime car «Me Assous nous y oblige aujourd’hui en indiquant que peut-être nous aurions procéder à des destructions de preuves».

L’avocat donne alors sa version des faits de ce qui s’est passé sur la plage du Cambodge le jour du drame. «Au moment du jeu, il y a un garçon qui lâche la corde, qui tombe et à ce moment là on pense sur le plateau du jeu qu’il a un coup de chaud, de déshydratation et c’est ce que dit le médecin. Dans ces conditions, tandis que ce garçon est un vrai gaillard vu par deux médecins, on ne peut pas imaginer le drame. On pense simplement qu’il lâche la corde, qu’il a une crampe. Et c’est pour cette raison qu’on n’intervient pas et cette durée de 6 minutes est très courte».

Quant aux images transmises à la justice, et à propos desquelles Me Assous dit qu’elles sont incomplètes, Pierre-Olivier Sur précise: «Nous avons remis tous les rushes que nous avons entre les mains et que la technique nous permet à l’instant de remettre. Il y avait 10 caméras qui filmaient pendant toute la journée. Pour sortir les rushes et les graver sur CD il faut fonctionner en temps réel c’est pour cela que nous avons mis quelques heures». Il précise ensuite: «Bien entendu il n’y a pas de disparition de preuves, nous participons complètement à la manifestation de la vérité. C’est même ALP qui a saisi le Parquet. Nous n’avons rien à cacher».

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