Prendre la pilule réduit de façon significative le risque d’apparition de cancer de l’ovaire. Depuis son introduction, elle aurait permis de prévenir 100 000 morts de cancers des ovaires et 200 000 cas dans le monde. C’est le résultat d’une étude publiée cette semaine dans la revue médicale britannique The Lancet.
Cette annonce fait suite à l’analyse de 45 études épidémiologiques, réalisées dans 21 pays, auprès de 27 257 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire ainsi que 87 303 femmes non atteintes. L’équipe dirigée par Valerie Beral, Professeur à l’université d’Oxford (Royaume-Uni) a mis en évidence le caractère préventif de la contraception orale sur le cancer de l’ovaire. Selon les chercheurs britanniques, prendre la pilule pendant 15 ans réduirait de moitié le risque de développer ce type de cancer. Il apparaît également que cet avantage persiste jusqu’à 30 années après l’arrêt de la contraception.
Plus de 100 millions de femmes utilisent ce moyen contraceptif dans le monde. L’étude indique que dans les “prochaines décennies, au moins 30 000 cas supplémentaires de cancer ovarien seront probablement évités chaque année en raison de l’utilisation de la pilule“.
Dans un éditorial accompagnant cette étude, le Lancet souligne que les bénéfices de ces pilules l’emportent sur les risques (thrombose, maladie cardiaque, hépatiques…). La revue plaide ainsi pour un élargissement de l’accès à ces contraceptifs – sans ordonnance – pour profiter pleinement de cet effet préventif face au cancer.
Sources :
Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape BackpacksThe Lancet 2008; 371:303-314Monographie du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) 29 juillet 2005