Les enfants exposés à des taux élevés de pollution, que ce soit les particules fines et les grosses particules, ont des capacités respiratoires plus faibles que ceux vivant dans des zones moins polluées, selon une étude publiée dans la revue American Journal of Respiratory and Critical Care.

Les enfants vivant à moins de 100 mètres d’un axe routier important afficheraient des capacités respiratoires 6 % moins élevées que les enfants vivant à 400 mètres ou plus d’une route au trafic important, indique l'étude.

L’exposition à la pollution pendant la première année de vieDes chercheurs américains se sont intéressés aux effets de la pollution sur la santé de 614 enfants. Pour chacun d’eux, les auteurs de l’étude ont calculé la distance entre  leur domicile et le premier axe routier très fréquenté. Ils ont ensuite calculé (grâce à des mesures de satellites) l’exposition aux particules fines et aux grosses particules pendant la première année de vie des enfants.Enfin, les chercheurs ont fait passer des tests aux enfants âgés de 8 ans pour évaluer leurs capacités respiratoires.Des capacités respiratoires réduites de 6 %Les résultats ont montré que les enfants vivant à moins de 100 mètres d’un axe routier important affichaient des capacités respiratoires 6 % moins élevées que les enfants vivant à 400 mètres ou plus d’une route au trafic important. Aussi, les enfants qui ont été très exposés à la pollution durant la première année et qui ont ensuite bénéficié d’une amélioration de la qualité de l’air (grâce à un déménagement ou à des mesures anti-pollution entreprises par les autorités locales), ont présenté de meilleures capacités respiratoires que ceux restés dans une zone très polluée.Cette étude a toutefois ses limites : les tests respiratoires n’ont été réalisés qu’une seule fois et la population étudiée était plutôt homogène.Des enfants suivis jusqu’à l’adolescenceLes chercheurs précisent tout de même qu’ils continueront à suivre les enfants de la cohorte jusqu’à l’adolescence pour voir si, parmi eux, ceux qui ont pu profiter d’une amélioration de la qualité de l’air au fil des années ont vu leurs capacités respiratoires s’améliorer.Annabelle IglesiasSource : Lifetime Exposure to Ambient Pollution and Lung Function in Children, Mary B.Rice and al, novembre 2015, American Thoracic Society (

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