Une vaste étude internationale parue le 25 août dans la revue montre que les personnes atteintes de troubles psychotiques sont moins susceptibles de prendre part à des activités physiques. Les hommes seraient encore plus concernés que les femmes.
Pour mener leurs recherches, les scientifiques ont analysé des données émanant du World Health Survey comprenant plus de 200.000 adultes âgés de 18 à 64 ans dans 50 pays aux revenus moyens et faibles.
Vaste étude menée sur plus de 200 000 personnesCes recherches, menées par des équipes du King’s College de Londres et le South London and Maudsley (SLaM) NHS Foundation Trust, ont pris en compte plus de 200.000 personnes dans près d’une cinquantaine de pays. Ils voulaient enquêter pour savoir si les personnes psychotiques se conformaient aux recommandations de niveau d’activité physique de l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS recommande au moins 150 minutes hebdomadaires d’activité physique modérée chez les adultes de 18 à 64 ans. Comptent comme exercice physique tous les sports, mais aussi la marche et même les tâches ménagères.Il a déjà été prouvé par le passé que les personnes atteintes de
psychoses, pouvant être associées à plusieurs types de
maladies mentales telles que la
dépression, les
troubles bipolaires et la
schizophrénie, se dépensaient moins que la moyenne. On sait par ailleurs, que ce type de personnes enregistrent une espérance de vie plus courte que le reste de la population, 15 années de moins, surtout du fait de
maladies cardiovasculaires qui peuvent être contrées par l’activité physique.Moins d’activité physique chez les psychotiquesPour mener leurs recherches, les scientifiques ont analysé des données émanant du World Health Survey comprenant plus de 200.000 adultes âgés de 18 à 64 ans dans 50 pays aux revenus moyens et faibles.On partagea les participants en trois groupes : les personnes auxquelles ont avait déjà diagnostiqué une psychose, celles qui affichaient des symptômes psychotiques mais qui n’avaient pas été diagnostiquées, et un groupe témoin sans aucun trouble au cours des 12 derniers mois. Des questionnaires donnés aux participants des trois groupes ont permis d’établir le niveau d’activité physique de chacun, et ainsi savoir s’ils se conformaient aux recommandations de l’OMS.Leurs résultats ont montré que les personnes psychotiques étaient plus susceptibles (à hauteur de 36%) de ne pas se conformer au niveau d’activité précité en comparaison avec le groupe témoin.Les hommes encore plus concernésDe plus, les participants masculins étaient deux fois moins susceptibles de se conformer à ces recommandations que les personnes sans aucun symptôme. Les chercheurs pensent que ces résultats pourraient permettre de mieux comprendre les obstacles auxquels doivent faire face les personnes qui souffrent de ces troubles, notamment les problèmes de mobilité, les douleurs, la dépression et les troubles cognitifs, autant de facteurs à prendre en compte au quotidien pour les aider à mieux vivre.Click Here: los jaguares argentina