A l’occasion de la journée mondiale du rein, l’étude européenne World Kidney Day 2011, European research a recueilli l’opinion des médecins et des patients sur le traitement du cancer du rein. Selon les résultats, si les nouvelles thérapies laissent présager de grands espoirs, leur accès dans certains pays européens reste un frein.“Nous dénombrons actuellement 10 000 nouveaux cas par an en France. L’âge moyen de survenu est de 60 ans et les hommes sont 2 fois plus touchés que les femmes. “Un quart des cancers du rein sont découverts à un stade précoce, un quart de ces cancers présentent d’emblée des métastases. On estime à un quart ceux qui développeront des métastases“ déclare le Pr. Bernard Escudier, cancérologue à l’Institut Gustave Roussy et président de ARTuR, Association pour la Recherche sur les TUmeurs du Rein. En l’absence de symptômes caractéristiques, les tumeurs du rein sont découvertes par hasard à l’occasion d’une échographie faite pour une autre raison dans 60 % des cas.Patients et médecins saluent les avancées thérapeutiques

Selon les résultats de cette enquête européenne financée par le laboratoire Pfizer, médecins et patients sont, depuis 5 ans, plus optimistes quant au traitement du

cancer du rein, principalement grâce à une meilleure gestion de la douleur et à l’arrivée de thérapies ciblées.
Comment les médecins voient-ils évoluer le traitement dans 10 ans ? Près de deux oncologues sur trois (65 %) sont convaincus que les futurs développements cliniques favoriseront l’amélioration de la survie et de la qualité de vie de leurs patients. La mise à disposition prochaine de nouveaux traitements, l’identification de biomarqueurs moléculaires (56 %) et la découverte de traitements adjuvants plus efficaces (30 %) sont les principaux espoirs identifiés par les praticiens.Cependant, de nos jours, près de 45 % des cancérologues en Europe, pensent que des problèmes subsistent pour la bonne prise en charge des patients atteints de cancer du rein métastatique, principalement des difficultés de remboursement de traitements et de l’accès aux nouvelles molécules. Des difficultés qui ne concernent pas vraiment la France où ces thérapies sont remboursées.Informer sur ce cancer à l’occasion de la journée mondiale du reinLa journée mondiale du rein nous offre l’opportunité d’informer un large public sur ce cancer mal connu.

Président de l’association ARTuR, le Pr. Bernard Escudier souligne ainsi 3 aspects :
– Le cancer du rein a été l’un des premiers cancers pour lequel le principe de thérapie ciblée a démontré son efficacité, ce qui a révolutionné la prise en charge des patients. En effet, nous avons comptabilisé pas moins de 6 nouveaux médicaments en 5 ans ;- La journée mondiale du rein vise également à informer le grand public de l’importance du dépistage précoce puisqu’il s’agit d’une maladie guérissable si elle est traitée à temps. Faute de symptômes caractéristiques, les signes qui doivent alerter sont du sang dans les urines, une douleur ou une masse dans la région lombaire, l’apparition récente d’un varicocèle, voire amaigrissement, fièvre et sueurs nocturnes pour les stades plus avancés ;- Enfin, nous mettrons l’accent sur la notion de “chronicité“ car c’est un des rares cancers qui nécessite une prise en charge de longue durée semblable à celle des maladies chroniques. Les patients développent d’ailleurs une relation particulière avec leur médecin car la durée de la maladie favorise ce que nous appelons “un duo“.  Pour en savoir plus sur le cancer du rein, n’hésitez pas à (re)découvrir notre

dossier consacrée à cette maladie ou le

site de l’association ARTuR.David BêmeSource :Communiqué de presse de Pfizer – mars 2011