De plus en plus d’apps et plateformes web proposent aux particuliers de louer leur garde-robe, selon notre partenaire L’ADN.L’idée est judicieuse considérant que nous ne porterions qu’entre 40 et 50 % de nos vêtements.Une étude prédit d’ailleurs que le marché de la location de vêtement devrait atteindre 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros) d’ici 2025.

Entre prise de conscience liée à l’empreinte carbone de l’industrie de la mode, crise économique et aspirations minimalistes, la tendance est à la constitution d’une garde-robe tournante.

De New York à Dubaï, louer plutôt qu’acheter

À l’origine, les plateformes proposant la location de vêtements mettaient en relation entreprises et consommateurs pour permettre à ces derniers de s’afficher, le temps d’une soirée, dans une robe à paillette dorée ou d’arborer au mariage de leur cousine un sac à main Chanel vintage. C’est par exemple la promesse de plateformes comme Rent The Runway aux États-Unis ou Le Closet en France.

Mais aujourd’hui, ce sont les applications entre particuliers qui ont le vent en poupe, rappelle Vogue. Toutes dédiées à la location de pièces en tous genres pour le quotidien, les applications Tulerie à New York, Nuw à Dublin ou encore Designer-24 aux Émirats arabes unis ne cessent de faire des adeptes, à l’instar du géant du secteur, By Rotation.

L’important, c’est de faire tourner

Vestiaire Collective se présente comme le « leader mondial de la mode d’occasion » © Vestiaire Collective

Face au succès de ce genre d’initiative, une étude prédit même que le marché de la location de vêtement devrait atteindre 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros) d’ici 2025, près du double de sa valeur en 2019. À titre de comparaison, le marché de la seconde main pèse entre 30 et 40 milliards de dollars (25 à 34 milliards d’euros) selon une récente étude du BCG pour Vestiaire Collective.

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En plus de faire des économies, louer des vêtements permet aux utilisateurs de ces plateformes d’éviter d’avoir des skinny jeans et des pulls en cachemire qui dorment inutilement dans leur penderie… Selon les études, nous ne porterions en effet qu’entre 40 et 50% de nos garde-robes, et ce, alors que l’industrie de la mode produirait 20% des eaux usées mondiales et 10% des émissions mondiales de carbone.

De bien bonnes raisons de lutter contre les dérives de la fast fashion en acceptant de partager sa penderie avec son voisin…

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L’article original a été rédigé par Laure Coromines et publié sur le site L’ADN.

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