Le lundi 29 janvier 2018, Jonathann Daval était interrogé par la police dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de son épouse, Alexia. Plusieurs preuves avaient été recueillies par les enquêteurs comme un drap retrouvé sur corps de la victime. A l’époque, Isabelle Fouillot, son ex belle-mère n’imaginait pas qu’il puisse être coupable…

Le 21 novembre dernier, Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de prison pour le meurtre de sa compagne, Alexia. Dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017, il a tué Alexia Fouillot après une violente dispute. Pendant trois mois, Jonathann Daval va jouer le mari éploré auprès de ses beaux-parents, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot. De son côté, la police mène l’enquête et commence a recueillir des preuves contre lui. Le 29 janvier 2018, il a été arrêté puis inculpé pour le crime avant d’être mis en examen. Parmi les preuves recueillis par les enquêteurs, un drap a été retrouvé sur le corps d’Alexia. Un drap de famille identique à celui déniché pendant la perquisition chez le couple Daval.

Questionnée par la police, Isabelle Fouillot l’avait immédiatement reconnu : “Pour moi, c’est une nappe ou un drap de dans le temps [sic]. Je me souviens que maman en avait et qu’avec le partage de ses affaires, Alexia et Stéphanie en ont eus.” L’enquêteur Xavier Blanchard, avait alors noté l’information dans son carnet. A l’époque, la mère d’Alexia, ne voulait pas encore croire en la culpabilité de son gendre : “Ah mais non, notez pas ça, vous allez l’inculper!”, s’était-elle exclamée. “Qu’est-ce que cela prouve? Des draps de la sorte, il en existe des centaines.” Lors du procès, le directeur d’enquête Franck Parédès avait lui-même admis: “J’ai des collègues qui m’ont dit: “Tiens, j’ai le même chez moi.””

“On s’est fait duper”

Avant mais aussi après avoir avoué le meurtre d’Alexia Daval, son épouse, Jonathann a eu une relation très particulière avec ses beaux-parents. Jean-Pierre et Isabelle Fouillot considéraient Jonathann Daval presque comme un fils. On s’est fait duper, manipuler. On n’a jamais rien vu venir, c’est ce qui nous fait nous en vouloir. On l’a protégé jusqu’au bout”, a confié la mère d’Alexia Fouillot. Et de poursuivre : “Avec les gendarmes, il a fallu qu’ils me mettent les preuves devant les yeux pour que je réalise que c’était vraiment lui. Devant les preuves, on n’avait pas d’autre choix que de reconnaître que c’était lui. C’était un deuxième coup de poignard, l’horreur qui s’ajoutait à l’horreur.”

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Crédits photos : BESTIMAGE