Mercredi 7 juin, une Parisienne a déposé un recours pour "" devant le tribunal administratif de Paris. Souffrant de problèmes respiratoires chroniques liés à la pollution de l’air, elle dénonce l’inaction des pouvoirs publics face à ce fléau.
Sommaire
- “Le résultat de l’inaction des autorités administratives”
- La pollution de “fond” n’est pas prise en compte
“A chaque fois qu’il y a un épisode prolongé de pollution, je tombe malade”, a déclaré Clotilde Nonnez à l’AFP. Cette Parisienne de 56 ans souffre de problèmes respiratoires chroniques qui s’aggravent à chaque pic de pollution. Elle raconte “avoir failli mourir” en décembre 2016 lors d’un pic de pollution observé dans la capitale, à cause d’une
péricardite. Clotilde Nonnez prend chaque jour des médicaments et pratique des exercices de respiration et de
méditation pour soulager ses problèmes respiratoires (asthme et bronchites).Estimant que l’Etat n’en fait pas assez pour gérer ce problème majeur, Clotilde Nonnez a décidé, avec son avocat, Me François Lafforgue, de déposer une requête devant le tribunal administratif de Paris pour “carence fautive”. Il s’agit d’une première.”Le résultat de l’inaction des autorités administratives“”Nous engageons la responsabilité de l’Etat, car nous considérons que les déboires médicaux subis par les victimes de la pollution sont le résultat de l’inaction des autorités administratives contre la pollution de l’air, qui cause chaque année 48 000 morts prématurées en France”, a expliqué François Lafforgue à l’AFP. “Des gens meurent tous les jours”, a-t-il ajouté.La cliente de Me Lafforgue considère que tout ce qui est mis en place par les pouvoirs publics lors des pics de pollution ne sont que des “mesurettes” . Pour rappel, lors d’un pic de pollution, les principales mesures sont la réduction de la vitesse, le contournement des grandes villes, la circulation alternée, la réduction de la production industrielle, la suspension des épandages agricoles ou encore l’interdiction des feux de cheminée.La pollution de “fond” n’est pas prise en compteDes mesures considérées comme insuffisantes par les spécialistes en santé publique puisqu’elles ne solutionnent pas le problème de la pollution “de fond“, présente au quotidien.Me François Lafforgue a annoncé qu’une vingtaine de recours étaient prêts à être déposés dans les prochaines semaines auprès des tribunaux des agglomérations de Paris, Lyon, Lille et dans la vallée de l’Arve.Click Here: Cardiff Blues Store