Au lendemain de l’annonce de la mort de Valéry Giscard d’Estaing, son fils, Louis, est revenu sur plusieurs moments forts de sa carrière politique au micro d’Europe 1. L’occasion pour ce dernier de révéler que son père a été “meurtri” par la défaite de 1981.

Quelques heures après l’annonce de la mort de Valéry Giscard d’Estaing, décédé des suites du Covid-19 à 94 ans, son fils, Louis, est revenu ce jeudi 4 décembre au micro d’Europe 1 sur les moments forts de la vie politique de l’ancien président. L’occasion pour celui qui a décidé de marcher dans les pas de son illustre père de revenir sur sa défaite à l’élection présidentielle de 1981, un véritable déchirement pour Valéry Giscard d’Estaing.

Mon père a été meurtri par la défaite de 1981 à l’élection présidentielle, a expliqué Louis Giscard d’Estaing, avant de souligner le fait que les hommages rendus témoignent du bon bilan de son père à la présidence. “Cela montre à quel point son action est reconnue“, a-t-il poursuivi. “J’entends les hommages qui viennent de ceux qui l’ont accompagné, mais aussi de ses adversaires qui reconnaissent l’extraordinaire qualité de son action politique”, se réjouit-il, “Elle touchait aussi bien la modernisation de la société française que la place des femmes. Il avait confié à Simone Veil un ministère de plein exercice qui lui a permis de porter la loi de légalisation de l’IVG“.

Click Here: injection mold

Imago / Panoramic / Bestimage

Valéry Giscard d’Estaing boudé par les électeurs

Pourtant, en 1981, les Français ne permettront pas à celui que l’on surnommait Valéry Folamour de renouveler son mandat, préférant se tourner vers François Mitterrand. “Il a indiscutablement été meurtri par le fait que son action politique ne lui a pas permis de continuer. Il considérait qu’il avait encore beaucoup de choses à faire. Il pensait que la France était exposée à des vrais risques, à l’instar des deux chocs pétroliers“, souffle Louis Giscard d’Estaing, et de conclure sur une note positive, se félicitant que “des politiques continuent de s’en inspirer comme modèle“.

Crédits photos : Gwendoline Le Goff / Panoramic / Bestimage