Après plusieurs jours de polémique, sa prise de parole dans “On n’est pas couché” ce samedi 31 août est très attendue. Selon Le Parisien qui a assisté à l’enregistrement la veille, Yann Moix s’est excusé sur plusieurs points… mais pas sur tout.

« Je suis désolé pour tout ce que j’ai fait. » Yann Moix en avait des choses à se faire pardonner vendredi 30 août, lors de l’enregistrement de la nouvelle saison d’On n’est pas couché.Après avoir jugé les invités pendant trois ans, c’est à son tour, en pleine polémique, de passer sur le grill.

L’ancien chroniqueur d’ONPC a d’abord tenu à s’excuser pour les dessins à caractère antisémite qu’il a pu faire au début de sa carrière. L’écrivain semble ne pas trouver de mots assez durs pour montrer au public de l’émission de France 2 la sincérité de sa repentance. « J’ai été une ordure », « Je suis un lâche », s’auto-flagelle Yann Moix.

« Je demande pardon pour les dessins abjects, choquants que j’ai commis à 20 ans. Le jeune homme que j’étais, je lui cracherais dessus aujourd’hui. (…) Je demande pardon à Bernard-Henri Lévy et à tous ceux que j’ai blessés du plus profond de mon être. Pardon pour ces bandes dessinées », déclareYann Moix. Une série d’excuses dévoilées en avant-première par Le Parisien qui a assisté à l’enregistremnent du programme.

« J’ai un dégoût de moi-même »

Ce moment où son sombre passé serait dévoilé, l’auteur de 51 ans l’aurait redouté pendant des années. « J’en ai crevé de trouille. (…) J’ai failli vous en parler Laurent, mais je n’y arrivais pas », explique celui qui décrit un véritable calvaire quotidien et reconnaît s’être « débarrassé d’un poids ».

« C’était devenu un supplice. J’achetais les journaux pour savoir si ça allait tomber. Je n’avais pas les épaules assez larges pour me suicider physiquement alors je me suis suicidé moralement. J’ai un dégoût de moi-même, ce raté, cet être méprisé et méprisable. Je me vomissais », lance Yann Moix sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier. Il précise ensuite avoir essayé de se « racheter toute sa vie, de combattre la xénophobie ».

S’il accepte le « procès » qui lui est intenté, il refuse de prendre les coups sans répliquer, et s’interroge sur les raisons de ces révélations. « Quel intérêt de sortir ces BD, à part m’abattre ? À part débrancher quelqu’un qui se bat contre l’antisémitisme ? Mon combat, c’est la légitimité d’Israël. (…) Ces révélations sont téléguidées par l’extrême droite et tout le monde suit », regrette Yann Moix dans des propos rapportés par Le Parisien.

Il ne veut plus parler à ses parents

L’affaire des dessins à caractère antisémite a presque fait oublier la première polémique qui entourait la sortie de son livre « Orléans »où il laisse entendre qu’il était victime de violences de la part de ses parents, ce qu’ils ont démenti, avant que son frère Alexandre ne prenne la parole dans une longue lettre adressée à Yann Moix où il affirme que c’est l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché qui est son « bourreau ». Un scandale familial qui entache la sortie du roman, mais lui offre aussi un coup de projecteur sans précédent…

« J’ai décidé que je ne parlerai plus à mes parents,mais à mon frère, oui. Nous nous battions, mais je ne l’ai jamais battu. Il a été manipulé par des gens qui mériteraient d’être en prison. C’est une victime, lui aussi », estime Yann Moix dans une interview à retrouver ce samedi 31 août en deuxième partie de soirée sur France 2. La guerre est déclarée.

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Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE