#AlertePollutionRivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?Les sauniers prêts au confinementA Noirmoutier, le président de la coopérative de sel, Hervé Zarka, a demandé aux 120 producteurs, qui s’apprêtaient à vidanger les marais pour les nettoyer, de conserver des réserves d’eau de mer, selon France Bleu. Ce qui permettrait aux sauniers de “fermer les écluses pour éviter que de l’eau polluée rentre dans les marais”.Sur l’île de Ré, une centaine de sauniers exploitent 450 hectares de marais salants. Eux aussi envisagent de fermer les vannes. Mais il faut le faire au bon moment. “Si on ferme trop tôt, on va asphyxier le marais et trop tard, c’est la pollution qui rentre”, explique Francis Gousseaud, directeur du service technique de la Communauté de commune de l’île de Ré à France 3 Nouvelle-Aquitaine.Les ostréiculteurs stockent de l’eau saine“La première mesure, c’est de mettre le maximum de produits en circuit fermé”, a déclaré à l’AFP Philippe Le Gal, président du Comité national de la conchyliculture. Selon lui, “les trois quarts” des 3 000 entreprises implantées sur la façade atlantique peuvent se protéger. Philippe Le Gal a par ailleurs demandé aux producteurs d’huîtres “de faire des constats d’huissiers de l’état naturel de nos sites, avant contamination”, afin de pouvoir “attaquer l’armateur” avec “des preuves”, en cas de pollution.Sur le bassin d’Arcachon, qui compte environ 300 entreprises de conchyliculture, “les professionnels ont activé les stocks protégés”, explique le comité régional : ils font des réserves d’eau de mer saine pour alimenter des bassins installés à terre, où ils peuvent déplacer leur production. “La saison ne démarre vraiment qu’aux vacances de Pâques, alors pour le moment, il y a assez de stocks, il n’y aura pas de rupture, assure-t-on encore. Il y a une inquiétude, bien sûr, mais on a connu le naufrage du Prestige. Nous avons cette expérience et heureusement on ne parle pas des mêmes quantités.” En novembre 2002, le pétrolier avait déversé plus de 70 000 tonnes de fioul au large de la Galice (Espagne). La nappe avait atteint l’Aquitaine, la Vendée et le sud de la Bretagne.Dans le bassin de Marennes-Oléron aussi, les ostréiculteurs qui le peuvent ont commencé à retirer leurs huîtres de la pleine mer, pour les placer dans les claires. “Ils stockent aussi de l’eau saine, afin de pouvoir poursuivre leur activité en circuit fermé en cas de pollution”, détaille France 3 Nouvelle-Aquitaine.Des pêcheurs démunis mais prêts à aiderSauniers et ostréiculteurs ont des moyens techniques pour se protéger. Ce n’est pas le cas des pêcheurs, qui ne peuvent qu’attendre de voir si les zones où ils pêchent sont polluées. En revanche, ils se disent “prêts à aider pour stopper le gazole”, comme l’a annoncé le président du comité des pêches et des élevages marins de Nouvelle-Aquitaine à franceinfo.Click Here: Rugby league Jerseys